Niamey accueille depuis mercredi une table ronde sur les menaces sécuritaires dans l’espace sahélien, une rencontre qui vise à partager les informations sur les menaces auxquelles devront faire face les pays de la région dans les mois à venir.
Organisé par le Centre National des études stratégiques et sécuritaires (Cness) du Niger en collaboration avec la Fondation allemande Konrad Adenauer, cette session de travail devrait permettre aux participants de préparer des plans de riposte pour contrer les menaces sécuritaires au Sahel.
La rencontre a été placée sous le thème: « Face aux nouvelles menaces sécuritaires, quelles capacités développer aux plans national et régional? ». Des professionnels de la sécurité de la sous-région, ainsi que des politiques et des spécialistes provenant de divers domaines, prennent part à cette table ronde.
D’après le directeur du Cness, Ibra Boulama, « ce travail n’est pour nous que le début d’un processus qui aboutira à l’élaboration d’une politique nationale de sécurité cohérente, telle que définie dans le plan d’orientation stratégique du Cness ».
A cet effet, plusieurs participants ont relevé le caractère primordial des renseignements, notamment au niveau de la menace djihadiste qui guette actuellement le Sahel. « La table ronde qui nous réunit intervient en prélude à une publication consacrée à l’état des lieux et perspectives de renseignement en Afrique de l’Ouest.
C’est dire la place de choix du renseignement et son rôle dans le dispositif d’anticipation et de prévention des périls », commente Tinko Weibezahl, directeur de programme pour le dialogue sur la sécurité en Afrique subsaharienne de la fondation Konrad Adenauer.