Le parlement turc a donné son accord à la motion du président Recep Tayyip Erdogan pour le déploiement de son armée en Libye afin de soutenir le gouvernement de Tripoli de Fayez al-Sarraj contre les forces du maréchal Khalifa Haftar.
Cette intervention militaire va embrouiller les efforts diplomatiques et politiques de certains pays et déstabilisera d’avantage la région, d’après les analystes.
Pour rappel, l’Union Européen appelle au « respect sans faille de l’embargo sur les armes de l’ONU » et à « soutenir les efforts » de l’émissaire des Nations unies en Libye, Ghassan Salamé, qui sont « la seule voie vers une Libye en paix, stable et sûre ».
Selon d’autres experts de la question libyenne, le clan turc qui cherche à s’accaparer des richesses énergétiques, se heurtera au bloc formé par Israël, Chypre, Grèce, Egypte ainsi que d’autres pays dont des européens.
De plus, l’Algérie qui a de centaines de kilomètres de frontières avec la Libye, avait pris le 1er janvier une position concernant la crise Libyenne en dénonçant notamment la velléité et l’arrogance du maréchal Khalifa Haftar, commandant autoproclamé de l’Armée nationale Libyenne (ANL).
Un pont aérien « humanitaire » est officiellement lancé ce vendredi 3 janvier pour l’acheminement des aides de première nécessité à la Libye.
Alger prône la non-ingérence étrangère dans les affaires intérieures libyennes.
Dans le même sillage, les forces armées algériennes et tunisiennes sont déployées le long des frontières avec la Libye.