Le royaume du Maroc a toujours lancé un appel aux sahraouis marocains dans les camps de Tindouf, pour rejoindre la mère patrie afin d’échapper au polisario, d’éviter les conflits et également pour donner aux responsables algériens, civils et militaires, une issue honorable.
Le Polisario, une milice armée, constitue une menace terroriste pour le nord de l’Afrique et la région du grand sahel par ses connexions tentaculaires avec les organisations terroristes jihadistes, le cartel des drogues ainsi que les réseaux de trafic des armes, selon différents experts internationaux et hommes politiques (africains, américains, européens..).
Le polisario a été créé sur le sol d’un État pays hôte et souverain, en l’occurrence l’Algérie, à Tindouf, au sud-est du pays. Pis encore, le polisario possède une soi-disant représentation diplomatique officielle à Alger, capitale de l’Algérie.
La création de cet Etat fantoche est le fruit d’une imagination diabolique de la junte militaire pour museler la population algérienne afin d’avoir la main mise sur le pouvoir et surtout l’économie.
Le polisario occupe Tindouf, un territoire algérien, depuis plus de quarante ans. Des générations sahraouies marocaines sont nées dans cette région. La population sahraouie séquestrée dans les camps de Tindouf se retrouve sur un terrain souverain avec une nationalité hybride.
Suite aux dernières manœuvres de provocation du polisario avec l’appui des services militaires algériens, le Maroc a décidé d’agir et de sécuriser le passage d’El Guergarat, zone frontière avec la Mauritanie, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale.
La mise en place d’un cordon de sécurité par les Forces Armées Royales (FAR) a permis la libre circulation des personnes et des marchandises vers l’Afrique.
Selon le droit international, la création d’un Etat nécessite au moins trois conditions de base: une population, un territoire, un gouvernement ou une autorité politique.
Il est courant de voir des puissances régionales instrumentaliser des quasi-Etats, en s’adonnant à toutes sortes de manœuvres politiques, ce qui est le cas de l’Algérie.
Selon l’avis consultatif de la cour internationale de justice en 1975, le Sahara occidental ne remplit pas les conditions minimales en termes d’autorité politique et de structures gouvernementales, on ne peut donc pas parler d’Etat au sens strict du terme.