Algérie s’est réveillée ce vendredi sous un véritable état de siège, avec un dispositif sécuritaire massif déployé à Alger et dans autres villes du pays, selon des diplomates et des services de renseignement.
Des forces anti-émeutes de la police, de la gendarmerie ainsi que des unités de l’armée ont quadrillé plusieurs quartiers d’Alger, pour étouffer la révolte lancée sur les réseaux sociaux par la jeunesse algérienne sous le mot-clé « #GenZ213 ».
A peine des groupes de jeunes ont tenté de se rassembler que la répression s’est abattue : matraques et arrestations musclées. Une démonstration de force d’un pouvoir qui ne survit plus que par la peur.
Depuis une semaine, le mot-clé GenZ mobilise la jeunesse sur les réseaux algériennes, comme au Maroc, à Madagascar et ailleurs.
Les revendications sont claires : mettre fin à la corruption généralisée, sauver les services publics en ruine, trouver une solution au chômage de masse et stopper l’exode forcé des jeunes cerveaux.
Mais au lieu de répondre, le régime militaire algérien choisit la répression et la diversion.
Comment expliquer qu’un pays aux richesses pétrolières colossales ne puisse pas offrir à sa jeunesse autre chose que la misère et l’exil ? La réponse est simple : une caste militaro-civile corrompue du général Saïd Chengriha et du président Abdelmadjid Tebboune, qui s’accroche au pouvoir, pillant les ressources, écrasant toute contestation et étouffant l’avenir du peuple.
Mais ce 3 octobre pourrait bien rester comme un tournant. La Génération Z, celle qui n’a pas connu les années de plomb mais vit chaque jour les échecs d’un régime moribond, a montré qu’elle n’avait plus peur. Face à elle, une clique de généraux vieillissants qui tremblent dans leurs bunkers.
L’histoire est en marche, l’Algérie ne tombera pas éternellement aux mains d’un régime militaire corrompu qui confond gouverner avec réprimer, selon K.D.
