Kabylie : J-9, les kabyles, un peuple opprimé s’apprête à proclamer son indépendance en Algérie

Selon les analystes, le président Ferhat Mehenni n’est plus seul, avec les 14 millions d’habitants de la Kabylie, les différentes organisations kabyles et des pays étrangers démocratiques, fait face au régime militaire du général Saïd Chengriha et de son président Abdelmadjid Tebboune.

D’après plusieurs sources diplomatiques, le Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK) aurait obtenu le soutien de plusieurs Etats, qui voient dans une éventuelle indépendance de la Kabylie, un moyen de rendre justice à un peuple discriminé.

Une autre source proche du Conseil de GPK, aux moins 15 pays vont cautionner cette requête d’indépendance à l’ONU.

De plus, des délégations kabyles ont été reçues ce mois par des représentants d’organisations internationales et politiques basés en Europe, en Amérique, en Afrique et au Moyen-Orient.

Après des décennies de marginalisation, de répression militaire et d’isolement politique, le peuple kabyle dans le nord de l’actuelle Algérie, est prêt à franchir un seuil historique : la proclamation officielle de l’indépendance de son territoire, la Kabylie, le 14 décembre 2025, selon son gouvernement en exil.

Les historiens occidentaux affirment que depuis l’arrivée du régime autoritaire algérien au pouvoir en 1962, la Kabylie fait face à une politique qualifiée de « normalisation forcée » par les fermeture d’écoles enseignant la langue locale, les interdictions de rassemblements culturels, la militarisation des villages et l’arrestations systématiques des militants autonomistes.

Le régime militaire algérien justifie ces mesures par des « impératifs de sécurité nationale » et accusent régulièrement les organisations kabyles de « raciste » et de « séparatisme hostile ».

Face à la répression croissante, une partie de la direction politique kabyle s’est réfugiée en France, où a été fondé le Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK).

Longtemps ignoré par la communauté internationale, le GPK a gagné en visibilité ces dernières années grâce à une campagne diplomatique structurée, l’obtention du statut d’observateur dans plusieurs forums régionaux et internationaux, ainsi que la publication d’un rapport détaillé sur les violations des droits humains dans la région.

Des documents internes du gouvernement en exil, consultés par des experts indépendants, indiquent qu’un « Conseil national de transition » a été constitué et qu’un projet de Constitution provisoire est déjà finalisé.

Par ailleurs, cette semaine, plusieurs témoins ont rapporté un mouvement inhabituel de troupes de la gendarmerie et de la police autour des principales localités kabyles. Des postes de contrôle ont doublé en effectif, et les communications internet ont été perturbées dans plusieurs districts.

Les organisations humanitaires redoutent une « réaction brutale » et le régime militaire, de son côté, a réaffirmé qu’il « ne tolérerait aucune tentative de division du territoire national ».