En Algérie, l’armée est sur les dents en ce mois de ramadan qui voit les opérations djihadistes redoubler, à l’image de l’explosion d’une bombe, samedi près de la frontière avec la Tunisie, dans laquelle deux militaires ont été tués, alors que deux islamistes présumés impliqués dans l’attaque d’une patrouille de la gendarmerie, à 30 km au Sud d’Alger, avaient été abattus vendredi.
Après l’explosion près de la frontière tunisienne, le ministère algérien de la Défense a indiqué que trois djihadistes impliqués dans cette opération ont été arrêtés samedi.
Outre les deux militaires tués, l’explosion a également fait quatre blessés parmi les militaires algériens dans cette dangereuse zone, le long de la frontière algéro-tunisienne.
Plus près de la capitale, à Larbâa à une trentaine de km au Sud d’Alger, un détachement de l’armée avait abattu vendredi deux islamistes armés.
L’opération est intervenue dans le cadre de la vaste campagne de ratissage menée dans la région après l’attaque, deux jours plus tôt, contre une patrouille de la Gendarmerie, à Larbâa.
L’armée a annoncé que « sept terroristes ont été abattus » au cours du mois de mai et craint que les attaques djihadistes se poursuivent en juin.
C’est ce qui explique la multiplication des patrouilles et des opérations de contrôle dans cette wilaya (Blida) que l’armée surveille comme le lait sur le feu.
Blida a été en effet l’une des régions d’Algérie les plus touchées par les violences et les exactions de la guerre civile qui a opposé l’armée aux groupes islamistes durant la décennie 90.