Au Burkina Faso, les autorités sont toujours confrontées aux attaques inattendues des groupes djihadistes menées, à l’image de celle qui s’est produite dans la nuit de lundi à mardi dans des localités du nord du pays, proches de la frontière avec le Mali.
Des sources sécuritaires ont indiqué que trois localités avaient été attaquées par les membres d’une cellule armée. L’attaque des assaillants, venus à moto, aurait fait cinq morts d’après les chiffres officiels avancés par les autorités locales.
La gendarmerie et l’armée ont lancé une opération de ratissage pour trouver les agresseurs. Mais les recherches restent infructueuses pour l’instant, la porosité des frontières entre le Burkina et le Mali permettent souvent aux groupes terroristes de s’évanouir dans la nature après leurs forfaits.
Depuis 2015, le Nord du Burkina Faso, frontalier avec le Mali et le Niger, est victime d’attaques fréquentes des djihadistes. Cette aggravation de la violence djihadiste a poussé les pays de la région à décider la création d’une force régionale avec pour mission de traquer les terroristes même dans les zones les plus reculées.
Cette force mixte de 50.000 soldats mise en place par les pays de la région (Mali, Mauritanie, Niger, Tchad et Burkina Faso, regroupés dans le G5 Sahel) devrait bientôt se déployer dans la région du Liptko Gourma. Elle aura pour objectif premier de prévenir les attaques djihadistes et de lutter contre les réseaux terroristes dans la région.