L’accident d’hélicoptère de la Minusma, dans lequel deux éléments appartenant au contingent allemand déployé dans le nord du Mali ont péri mercredi, est dû à une « défaillance technique », assure la mission onusienne.
Le crash de l’hélicoptère qui s’est produit près de la ville de Gao n’est pas lié à une action terroriste. Depuis le début de l’année, l’armée allemande avait renforcé sa présence au Mali, avec l’arrivée de huit nouveaux hélicoptères d’attaque et de plusieurs centaines d’hommes. Le contingent allemand au Mali compte désormais plus d’un millier de soldats.
Les circonstances exactes de l’incident n’ont pas encore été révélées par la mission onusienne. Toutefois, la Minsuma a déclaré que « les indications préliminaires font état d’une défaillance technique ».
De violents affrontements entres groupes armés avaient été signalés mercredi dans la région de Kidal, à plusieurs centaines de kilomètres du crash. Ces combats ont opposé le Groupe d’autodéfense Touareg Imghad et Alliés d’une part, et la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), de l’autre.
Les deux protagonistes sont pourtant tous deux signataires de l’accord de paix au Mali. Mais les deux belligérants ont rejeté une quelconque implication dans le crash de l’hélicoptère onusien.
Bien que la mort des deux soldats allemands soit due à un accident, c’est une nouvelle perte pour la Minusma qui est la mission de l’ONU la plus coûteuse en vies humaines.