La situation demeure confuse dans le Borno (nord-est du Nigeria) où plusieurs dizaines de morts ont été dénombrés dans une attaque menée mardi par le groupe djihadiste Boko Haram contre une mission d’exploration pétrolière, alors que des informations font état d’une tentative de libération des otages menée par les autorités qui aurait viré au drame.
Plus d’une cinquantaine de corps ont été retrouvés par les autorités du Borno, épicentre de la rébellion islamiste de Boko Haram), où a été menée mardi l’attaque contre la mission d’exploration pétrolière. Le bilan est loin d’être définitif, puisque de nouveaux corps sont retrouvés au fur et à mesure de l’avancée des recherches.
Les circonstances de l’attaque restent encore floues et les autorités locales rechignent à communiquer. Mais d’après des sources locales, une embuscade tendue par des éléments de Boko Haram a visé des gardes et une équipe de la Nigerian National Petroleum Company (NNPC). Ces derniers étaient accompagnés de plusieurs géologues de l’université de Maiduguri.
A leur retour de mission mardi, les membres de l’équipe sont tombés entre les mains de Boko Haram. Les forces gouvernementales auraient rapidement lancé une opération de sauvetage, mais cette dernière s’est terminée dans un bain de sang.
Une bonne partie de l’équipe aurait ainsi été exécutée par le groupe terroriste. Depuis deux jours, les corps des victimes font l’objet de recherches, notamment dans la brousse.