Le gouvernement ghanéen a annoncé en milieu de semaine vouloir numériser les services douaniers dans les grands ports du pays afin d’optimiser les ressources humaines dans ces infrastructures et permettre, au passage de réduire la durée de passage des marchandises dans les ports.
L’autorité fiscale du Ghana (GRA) a expliqué que désormais les contrôles douaniers des produits dans les ports et aéroports du pays, se feront uniquement par voie électronique afin de réduire l’interface humaine entre importateurs et responsables portuaires.
Une décision qui se veut réformiste à plusieurs niveaux. En premier lieu, il s’agira de réduire le temps de passage des marchandises dans les plateformes de transit ghanéennes. Toutefois, cette mesure n’est que la face émergée de l’iceberg.
D’après des sources proches du dossier, le véritable problème auquel veut remédier cette réforme est la minimisation des cas de fraudes et de détournements de fonds. Les transitaires seront dorénavant obligés d’enregistrer leurs marchandises en ligne.
Cette mesure qui entre en vigueur à partir du 1er septembre prochain, s’inscrit dans le cadre des efforts des autorités ghanéennes de lutter contre la corruption qui gangrène de nombreux services et administrations du pays. A commencer par les services douaniers où la fraude et la corruption représentent un sérieux manque à gagner pour les caisses de l’Etat.