Le gouvernement tchadien a confirmé lundi que plus d’un million de tchadiens étaient touchés par le paludisme, un problème de santé majeur auquel l’exécutif à N’Djamena veut répondre avec la plus grande urgence.
Pas moins d’un douzième de la population totale au Tchad est ainsi atteint de paludisme, ce qui a poussé le gouvernement d’Idriss Déby à organiser une campagne visant à diminuer la propagation de la maladie.
Ce plan de lutte dont le coup d’envoi a été donné lundi, couvre la quasi-totalité du pays. Il permettra de mener des actions de prévention mais aussi de soins pour les milliers de tchadiens touchés par le paludisme.
Dans le but de soutenir les efforts du gouvernement tchadien dans ce domaine, le Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme injectera quelque 74 millions d’euros de subventions supplémentaires dans lutte contre le Sida, le paludisme et la Tuberculose au Tchad.
L’organisme international a par ailleurs précisé que la première subvention qui sera fournie en 2018 au profit du gouvernement tchadien portera sur le volet du paludisme.
Sur les dix dernières années, le nombre de malades touchés par le Sida, la Tuberculose et le Paludisme a explosé dans le monde. Les trois maladies sont souvent liées, la tuberculose figurant en tête des premières causes de mortalité chez les patients atteints du VIH.