Deux soldats maliens ont été tués mercredi près de la ville de Tombouctou (Nord), dans une attaque terroriste qui intervient au lendemain de la visite des ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, venus s’enquérir sur place de la persistance de la violence djihadiste et du blocage de l’accord de paix.
Le ministère malien des Forces Armées a annoncé après cette attaque meurtrière: « le village de Soumpi, situé à une vingtaine de kilomètres de la ville de Niafunké, a subi le passage des terroristes aux environs de minuit ». Après l’attaque, les combattants extrémistes ont emporté avec eux trois véhicules de l’armée malienne.
Les véhicules tout terrain sont très recherchés par les groupes armés qui les utilisent dans leurs attaques surprises avant de disparaître dans la nature. Une opération qui intervient à la veille du déploiement de la force militaire régionale du G5 Sahel.
Les 5000 soldats de cette force mixte antiterroriste, composée de militaires de 5 pays de la région (Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso et Mauritanie), pourront se déplacer dans une bonne partie de la bande sahélo-saharienne pour traquer les groupes armés.
La force régionale a ainsi pour mission principale de stabiliser les vastes régions désertiques encore aux mains des rebelles djihadistes.