La mission militaire française Barkhane a soulevé une large controverse cette semaine suite à la révélation des dessous d’un raid antiterroriste ayant fait plusieurs morts parmi des soldats maliens, fin octobre dernier.
Le GSIM, Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans a en effet publié mardi un communiqué dans lequel il affirme que des soldats de la mission française Barkhane sont responsables de la mort de 11 soldats maliens.
Les militaires français ont lancé, dans la nuit du 23 au 24 octobre dernier, un raid qui a tué non seulement des combattants extrémistes, mais aussi et surtout des soldats maliens ayant été capturés par le passé et maintenus en détention pendant plusieurs mois, assure le GSIM.
L’opération en question a été menée dans le Nord du Mali, dans la région de Kidal en direction de la frontière de l’Algérie. Le gouvernement malien a confirmé une « bavure », en affirmant que des soldats de l’armée « prisonniers des djihadistes ont bel bien été tués lors de l’opération antiterroriste française dans le Nord du Mali ».
Pour sa part, l’état-major français a démenti toute « bavure ». Pour les militaires de l’opération Barkhane, la cible était clairement identifiée comme étant un camp d’entraînement pour les djihadistes du GSIM.