La Force antiterroriste du Sahel composée de 5000 soldats appartenant à cinq pays de la région (Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Niger et Tchad) a entamé cette semaine ses opérations terrestres avec l’objectif de lutter contre les djihadistes et les groupes terroristes en vue de stabiliser la sous-région.
Le coup d’envoi a été donné après plusieurs mois d’intenses démarches diplomatiques pour obtenir un soutien à cette mission antiterroriste menée par le G5 Sahel, qui a reçu le soutien de l’ONU et un appui logistique et financier de la France et des Etats Unis.
Dénommée « Hawbi », cette première opération constitue un « galop d’essai » pour la force militaire conjointe. Dans un communiqué publié vendredi, la Ministre française des Armées, Florence Parly, a annoncé que cette opération « vient concrétiser la montée en puissance de cette Force et la prise en main par les Etats sahéliens de la lutte contre le terrorisme ».
Pour cette première opération, des soldats maliens, burkinabè et nigériens ont été choisis en vue de patrouiller dans de larges zones désertiques de la région.
Les retours de cette première opération apporteront plus de précisions sur les moyens exacts qui devront être mis en œuvre par les autres patrouilles devant être déployées au cours des prochaines semaines.
Cela permettra d’un autre côté de confirmer sur le terrain la détermination des cinq pays concernés à stabiliser cette zone. Un moyen indispensable pour convaincre la communauté internationale du bien-fondé de la lutte antiterroriste et du soutien du G5 du Sahel.