Avec la mise en orbite du satellite « Mohammed VI-A », par le lanceur Vega, qui a décollé dans la nuit de mardi à mercredi de la base de Kourou, le Maroc est devenu l’un des trois pays africains à disposer d’une technologie avancée d’observation spatiale, aux côtés de l’Egypte et de l’Afrique du Sud.
C’est l’opérateur Arianespace qui a coordonné les opérations, avec le consortium Thales Alenia Space et Airbus, pour le lancement et la mise en orbite à partir centre spatial de Kourou, en Guyane française pour un montant de près de 600 millions d’euros.
Le pilotage est assuré par des équipes marocaines depuis un centre situé près de la capitale marocaine, Rabat où se trouvent le Centre royal de télédétection spatiale (CRTS) et le Centre royal d’études et de recherches spatiales (CRERS) du Maroc. Il sera suivi par le lancement d’un deuxième satellite en 2018. Les deux engins fonctionneront alors en binôme pour des missions d’observation très diversifiées.
Celles-ci vont des applications cartographiques et cadastrales, à la surveillance des transformations environnementales sous l’effet du changement climatique et de la désertification, en passant par le développement des activités agricoles, le suivi et la prospection des ressources en eaux souterraines.
La prévention et la gestion des catastrophes naturelles, la surveillance des frontières et des côtes marocaines, longeant sur 3500 km le littoral Atlantique et méditerranéen, entrent également dans les diverses missions de ce bijou technologique de plus d’une tonne, d’après Arianespace.