L’armée égyptienne a annoncé lundi que 32 djihadistes ont été tués dans le Sinaï au cours des derniers jours, dans le cadre de l’opération antiterroriste lancée en février contre la branche locale du groupe Etat islamique (EI).
Sans donner de précisions sur les pertes dans ses propres rangs, l’armée a précisé que les coups portés aux djihadistes s’inscrivent dans le cadre de la vaste opération antidjihadiste baptisée « Sinaï 2018 ».
Au cours de ces mêmes opérations, les forces armées égyptiennes ont également arrêté 12 « takfiris », nom arabe donné aux djihadistes. Des armes et des munitions ont aussi été saisies dans caches aménagées par le groupe islamiste armé.
Dans un communiqué, l’armée indique qu’il s’agit d’opérations visant à « nettoyer le nord et le centre du Sinaï du terrorisme ». Depuis le début de l’année, l’armée égyptienne a renforcé ses effectifs au Sinaï et déployé d’importants moyens militaires, comprenant les blindés et l’aviation.
Ce déchaînement de violence terroriste a débuté à l’été 2013, au lendemain de la destitution de l’ancien président islamiste élu, Mohamed Morsi, par l’actuel président Abdel Fattah al-Sissi, alors chef de l’armée.
Depuis, les forces de sécurité et l’armée sont constamment mobilisées contre les groupes djihadistes, alors que les observateurs estiment le bilan des affrontements à des centaines de morts des deux côtés.