Depuis près de deux semaines, l’économie guinéenne vit au ralenti à cause des grèves et des manifestations contre l’augmentation du prix du carburant décidée par le gouvernement guinéen, et dont les effets commencent à se fait ressentir dans le quotidien de la population.
Les augmentations ne concernent plus les transports, mais se sont répercutées sur plusieurs produits de consommation courante, dont les prix ont connu une hausse sur différents marchés de Conakry.
A l’appel de la plateforme des Forces sociales de Guinée, des milliers de guinéens avaient battu le pavé mardi dans la capitale. Les protestataires réclamaient la baisse du prix des carburants à la pompe.
Les prix sont actuellement aux alentours de 10 000 Francs Guinéens, l’équivalent d’un euro le litre, et les revendications citoyennes veulent faire descendre ce niveau à 8 000 GNF, soit le cours qui était en vigueur jusqu’à fin juin dernier.
Depuis le début du mois de juillet, plusieurs manifestations pacifiques ont été menées par des mouvements citoyens, qui exigent un effort de la part du gouvernement pour revenir sur sa décision d’augmentation.
Pour leur part, les syndicats ont annoncé une nouvelle manifestation pour lundi prochain, alors que le mouvement revendicatif pour la baisse des prix du carburant assure rester ouvert pour trouver un compromis avec le gouvernement afin de rétablir les prix.
Le gouvernement assure, pour sa part, que l’augmentation de 25 % des carburants a été imposée par les cours qui sont repartis à la hausse sur le marché mondial.