La Commission rwandaise de démobilisation et de réintégration dit avoir pris en charge 300 enfants et 95 femmes sur les 700 personnes rapatriées ces dernières semaines vers le camp de Mutobo, au nord du Rwanda. Ces rwandais, à majorité civile, ont été expulsés par la République démocratique du Congo (RDC).
Dans un communiqué, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dénoncent des rapatriements forcés alors que Kinshasa assure de son côté que rien ne justifiait la présence de ces anciens combattants en République démocratique du Congo installés depuis plusieurs années dans les camps de transit de Kanyabayonga et de Walungu, dans l’est du pays.
En octobre 2017, la RDC et plusieurs de ses partenaires s’étaient engagés à « achever le rapatriement sans condition des combattants désarmés des FDLR des camps de transit de Kanyabayonga, Walungu, et Kisangani au plus tard le 20 octobre 2018 ».
D’après la Mission des Nations unies en RDC, la Monusco et la Commission rwandaise de démobilisation et de réintégration des anciens combattants, l’évacuation du camp de transit congolais de Kisangani est imminente.