Les forces françaises de l’opération Barkhane ont mené, dans la nuit de 23-24 novembre, une opération dans la région de Mopti, dans le centre du Mali.
Cette action contre le groupe terroriste de la Katiba Macina a permis la «mise hors de combat» d’une «trentaine de terroristes », a annoncé l’état-major, et la mort de son leader le prédicateur radical Hamadoun Kouffa.
Le général François Lecointre, chef d’état-major des armées, a tenu à souligner : «la préparation minutieuse et la parfaite coordination de l’ensemble des forces françaises déployées au Sahel ont permis la réussite de cette opération. Cette dernière marque un succès supplémentaire dans la lutte menée par les armées françaises aux côtés des forces armées maliennes, de celles de la force conjointe du G5 Sahel et de la Minusma, pour la sécurité au Mali et au Sahel».
Une source militaire a confirmé à l’AFP qu’après l’opération, «le terroriste Koufa était gravement blessé. Il a été transporté par ses proches, avant de décéder après ».
La France déploie 4 500 militaires au Sahel dans le cadre de l’opération Barkhane.
De nombreux moyens aériens ont été mis en œuvre : avions Mirage 2000, hélicoptères Tigre et Gazelle, appuyés par des drones Reaper, un ravitailleur C135 et des hélicoptères de manœuvre.