Le choix d’un candidat consensuel des partis de l’opposition algérienne pour l’élection présidentielle du 18 avril prochain, réunie le mercredi 20 février a été reporté à une date ultérieure.
L’opposition algérienne est actuellement composée de 12 partis et 06 personnalités, dont quatre candidats à la présidentielle selon M. Lakhdar Benkhelaf, président du FJD.
M.Benkhelaf a déclaré également que cette opposition pourrait se retirer de l’élection présidentielle.
Si les menaces du retrait de l’opposition se concrétisent, l’actuel président Abdelaziz Bouteflika sera réélu malgré son absence depuis des années suite à son accident vasculaire cérébral.
Dans un communiqué publié à l’issue de cette réunion, les participants ont salué les manifestations pacifiques qui ont lieu ces derniers jours contre le 5ème mandat, tout en mettant en garde les autorités contre la confrontation avec les citoyens qui ont exprimé leurs refus de « la continuité ».
Par ailleurs, l’ancien Premier ministre algérien, Ali Benflis, a exprimé, mercredi, son soutien aux manifestations pacifiques qui se sont déroulées dans plusieurs régions du pays pour dénoncer la candidature de Bouteflika pour un 5ème mandat.
Depuis l’annonce officielle de la candidature du président, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue, pour exprimer leur colère de ce qu’ils qualifient de « mandat de trop » du chef de l’Etat sortant.
Des intellectuels, des artistes et des personnalités ont joint aussi leurs voix à celles de ces milliers d’Algériens qui refusent la candidature de Bouteflika pour un cinquième mandat.
Les manifestations se sont déroulées à travers tout le pays, à Chlef, Alger, Bordj Bou-Arréridj, Oran, Annaba, Biskra, Tizi Ouzou, Batna, Oum El-Bouaghi, El-Tarf et Béjaïa…