Le président français Emmanuel Macron va effectuer une tournée du mardi à jeudi, à Djibouti, en Ethiopie et au Kenya.
Selon des observateurs étrangers, le président français va essayer de contre carrer la percée flagrante de la Chine et d’autres pays en Afrique.
La Chine, les USA, et d’autres pays européens et asiatiques, ont commencé à s’implanter dans les pays africains qui étaient considérés «zones gardées» de la France, la Belgique, les pays bas et le Royaume Uni.
Djibouti abrite la base militaire française, la plus grande dans le monde et la seule base américaine en Afrique continentale. De plus, la Chine y a ouvert en 2017 sa première base militaire à l’étranger.
M.Macron accompagné d’une délégation de chefs d’entreprises, rencontrera la présidente et le Premier ministre de l’Ethiopie, deuxième pays le plus peuplé d’Afrique avec plus de 100 millions d’habitants,
L’Ethiopie est devenue le premier excédent commercial de la France en Afrique sub-saharienne, à 791 millions d’euros en 2017 contre 386 millions un an plus tôt, en grande partie grâce à des ventes d’Airbus A350 à Ethiopian Airlines.
Sa dernière étape est le Kenya où il rencontrera le président kényan. Le financement de la mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom) et les projets communs d’infrastructures de transports seront les sujets de discussions des deux présidents.
Le volume d’échange entre les deux pays est estimé entre 150 et 200 millions d’exportations en 2017 mais la France devrait signer à cette occasion des contrats de l’ordre de 3 milliards d’euros (énergie, infrastructures, ville durable).
Une cinquantaine de grandes entreprises françaises sont implantées dans la région comme Total, Castel, Saint-Gobain, Décathlon, Bolloré, Orange, CMA-CGM, Soufflet, Peugeot, Essilor, Bonduelle, L’Oréal, EDF, Danone ou Schneider.