Des procédures judiciaires ont été ouvertes au Soudan afin d’enquêter sur la disparition de onze personnes lors de la répression meurtrière en juin d’un sit-in devant le siège de l’armée à Khartoum, ont indiqué des avocats tard mercredi.
Selon un comité de médecins proche du mouvement de contestation qui a conduit à la chute du président Omar el-Béchir, au moins 127 personnes ont été tuées le 3 juin dans la répression d’un rassemblement qui durait depuis près de deux mois devant le QG des militaires.
Après des mois de tractation entre les meneurs de la contestation et le Conseil militaire de transition, les deux parties ont finalisé samedi un accord global sur une période de transition d’un peu plus de trois ans.