Le secrétaire général de la province du Lac Tchad, Sadick Khatir, a annoncé ce week-end, que dix militaires tchadiens ont été tués jeudi 17 septembre, lors d’une attaque menée par l’armée tchadienne contre une base du groupe terroriste Boko Haram.
Selon les explications de Khatir, «les éléments de l’armée tchadienne sont tombés dans une embuscade qui a provoqué la mort de dix soldats et fait sept blessés».
Le porte-parole de l’armée tcjhadienne, le colonel Azem Mbermandoa a pour sa part, annoncé que l’armée avait «détruit une base de Boko Haram, récupéré des armes et des munitions», sans parler des victimes de cette opération.
Le Tchad poursuit son offensive contre la secte djihadiste nigériane, après son attaque qui avait causé, il y a quelques mois, la mort d’une centaine de soldats tchadiens, le plus lourd bilan jamais enregistré par ce pays depuis le début des attaques terroristes.
Cet assaut avait provoqué la colère des autorités dont le Président Idriss Déby, qui avait dirigé en personne, la première opération d’offensive en avril dernier. Le chef de l’Etat avait alors affirmé s’être complètement débarrassé de la présence des djihadistes sur le territoire national.
Mais les attaques du groupe terroriste ont continué en dépit des actions menées à son encontre. Début août, Deby avait reconnu que « Boko Haram ferait encore beaucoup de dégâts » au Tchad.
Le 4 septembre dernier, deux attaques djihadistes avaient fait six morts parmi les militaires tchadiens, dans le Nord et près du lac Tchad.
Selon l’Organisation internationale des migrations, plus de 360.000 personnes ont fui leurs domiciles, dans la province du Lac, pour éviter, entre autres, les attaques djihadistes.