Burkina Faso : les attentats terroristes

Six membres civils des groupes Volontaires de défense de la patrie (VDP) qui secondent les forces de sécurité dans la lutte anti-terrorisme au Burkina, ont été tués vendredi dans la localité du village de Koaré, situé à 15 km de Fada N’Gourma lors d’une opération de « ratissage » consécutive à une attaque dans l’Est du pays, avait indiqué samedi un responsable local.

Entre le 11 et le 13 septembre, au moins 26 « terroristes » ont été « neutralisés » lors de deux opérations militaires menées dans le Nord du Burkina Faso, selon l’Etat-major burkinabè.

L’armée avait annoncé le 15 septembre avoir « démantelé une base terroriste » et « neutralisé deux terroristes » quatre jours plus tôt, dans la zone de Tongomayel, dans la province du Soum, toujours dans le Nord du pays.

Par ailleurs, deux militaires burkinabè ont été tués jeudi dans l’explosion d’une bombe artisanale au passage de leur véhicule à Toéni dans la province du Sourou (nord-ouest).

L’attentat est survenu dans une zone qui a déjà connu plusieurs attaques, dont l’une des plus meurtrières remonte à décembre 2018 lorsque dix gendarmes avaient été tués et trois autres blessés dans une embuscade. 

Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), au moins 40 terroristes ont été tués jeudi par le détachement militaire de Diapaga dans le parc W Tapoa-Djerma, situé à 25 kilomètres de Diapaga, dans l’est du Burkina Faso. 

Les assaillants se sont vite retranchés dans le parc où ils ont été neutralisés. De retour de cette mission, des militaires sont tombés dans une embuscade faisant sept blessés dans leur équipe. 

Les attaques jihadistes ainsi que les affrontements intercommunautaires, ont fait au moins 4.000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso en 2019, selon l’ONU.