Le feuilleton sanglant de la guerre entre les rebelles et le régime tchadien connaît ces derniers jours de nouveaux rebondissements. Il présage de mauvais augures pour ce pays rongé de plus en plus par les rivalités tribales et les guerres intestines à n’en plus finir.
En effet, les groupes rebelles ne désespèrent guère et repartent encore une fois en guerre contre N’Djamena avec hargne et plus de détermination pour renverser le régime d’IDriss Déby. Cette fois-ci, les premiers combats terrestres entre la rébellion et l’armée régulière se sont déroulés aux alentours d’Am Dam, à 700 km de la capitale N’Djamena.
Forte de son regroupement sous la bannière de l’Union des Forces de la Résistance (UFR), la rébellion repart de nouveau à la conquête de N’Djamena avec du nouveau matériel et une logistique impressionnante.
A titre de rappel, cette nouvelle alliance des rebelles rassemble le Conseil Démocratique (CDR) d'Albadour Acyl Ahmat Achabach, le Front Populaire pour la Renaissance Nationale (FPRN) d'Adoum Yacoub Koukou, le Front pour le Salut de la République (FSR) de Ahmat Hassaballah Soubiane, le Rassemblement des Forces pour le Changement (RFC) de Timan Erdimi, l'Union Démocratique pour le Changement (UDC) d'Abderaman Koulamallah, l'Union des Forces pour le Changement et la Démocratie (UFCD) de Adoum Hassabalah, l'Union des Forces pour la Démocratie et le développement (UFDD) du général Mahamat Nouri, l'Union des Forces pour la Démocratie et le Développement-Fondamentale (UFDD-F) d'Abdelwahid Aboud Makkaye.
Selon plusieurs sources concordantes, les groupes rebelles sont cette fois bien équipés. Regroupés en « trois à quatre colonnes », ils circulaient à bord de quelque 400 pick-up, usant d’arsenal militaire flambant neuf et de moyens de transmission cryptés. Ils seraient également équipés d’armes anti-aériennes, ce qui est de nature à inquiéter outre mesure N’Djamena.
Cette nouvelle alliance des rebelles persiste à renverser le régime en place et d’organiser des élections libres une fois le président IDriss Déby renversé. En promettant monts et merveilles au peuple tchadien, elle se présente comme la force de libération de la Nation garante du pluralisme politique, de l’indépendance de la justice et de la liberté de la presse.
N’Djamena est encore dans la tourmente essayant autant que faire se peut de neutraliser les factions rebelles. Et encore une fois l’aide logistique et de renseignement de la France est mise à contribution dans le cadre de l’accord bilatéral entre le Tchad et la France.
Ainsi, suite à cette nouvelle attaque des rebelles, la France n’a pas tardé à demander à ce que le Conseil de sécurité de l’ONU « condamne fermement » cette offensive des rebelles dans l’est du Tchad.
La guerre psychologique et communicationnelle entre les rebelles et l’armée officielle recommence de plus belle. Alors que les rebelles confirment qu’ils ont gagné la bataille en occupant totalement Am-Dam, et qui leur reste l’objectif ultime : N’Djamena. L’armée tchadienne, elle, affirme avoir maté la rébellion en emportant une victoire écrasante.
Encore une fois, N’Djamena et Khartoum s’accusent mutuellement de soutenir sur leurs territoires respectifs les factions rebelles. Leurs relations diplomatiques s’enveniment de plus en plus.
En analysant les tenants et aboutissants de cette crise tchadienne, il s’avère que ce foyer de tension promet de nouveaux et sanglants rebondissements qui ne manqueront pas d’embraser cette région instable et au bord de l’implosion. Si aucune issue pacifique n’est trouvée dans l’immédiat, l’avenir de cette région sera inéluctablement très sombre.
Forte de son regroupement sous la bannière de l’Union des Forces de la Résistance (UFR), la rébellion repart de nouveau à la conquête de N’Djamena avec du nouveau matériel et une logistique impressionnante.
A titre de rappel, cette nouvelle alliance des rebelles rassemble le Conseil Démocratique (CDR) d'Albadour Acyl Ahmat Achabach, le Front Populaire pour la Renaissance Nationale (FPRN) d'Adoum Yacoub Koukou, le Front pour le Salut de la République (FSR) de Ahmat Hassaballah Soubiane, le Rassemblement des Forces pour le Changement (RFC) de Timan Erdimi, l'Union Démocratique pour le Changement (UDC) d'Abderaman Koulamallah, l'Union des Forces pour le Changement et la Démocratie (UFCD) de Adoum Hassabalah, l'Union des Forces pour la Démocratie et le développement (UFDD) du général Mahamat Nouri, l'Union des Forces pour la Démocratie et le Développement-Fondamentale (UFDD-F) d'Abdelwahid Aboud Makkaye.
Selon plusieurs sources concordantes, les groupes rebelles sont cette fois bien équipés. Regroupés en « trois à quatre colonnes », ils circulaient à bord de quelque 400 pick-up, usant d’arsenal militaire flambant neuf et de moyens de transmission cryptés. Ils seraient également équipés d’armes anti-aériennes, ce qui est de nature à inquiéter outre mesure N’Djamena.
Cette nouvelle alliance des rebelles persiste à renverser le régime en place et d’organiser des élections libres une fois le président IDriss Déby renversé. En promettant monts et merveilles au peuple tchadien, elle se présente comme la force de libération de la Nation garante du pluralisme politique, de l’indépendance de la justice et de la liberté de la presse.
N’Djamena est encore dans la tourmente essayant autant que faire se peut de neutraliser les factions rebelles. Et encore une fois l’aide logistique et de renseignement de la France est mise à contribution dans le cadre de l’accord bilatéral entre le Tchad et la France.
Ainsi, suite à cette nouvelle attaque des rebelles, la France n’a pas tardé à demander à ce que le Conseil de sécurité de l’ONU « condamne fermement » cette offensive des rebelles dans l’est du Tchad.
La guerre psychologique et communicationnelle entre les rebelles et l’armée officielle recommence de plus belle. Alors que les rebelles confirment qu’ils ont gagné la bataille en occupant totalement Am-Dam, et qui leur reste l’objectif ultime : N’Djamena. L’armée tchadienne, elle, affirme avoir maté la rébellion en emportant une victoire écrasante.
Encore une fois, N’Djamena et Khartoum s’accusent mutuellement de soutenir sur leurs territoires respectifs les factions rebelles. Leurs relations diplomatiques s’enveniment de plus en plus.
En analysant les tenants et aboutissants de cette crise tchadienne, il s’avère que ce foyer de tension promet de nouveaux et sanglants rebondissements qui ne manqueront pas d’embraser cette région instable et au bord de l’implosion. Si aucune issue pacifique n’est trouvée dans l’immédiat, l’avenir de cette région sera inéluctablement très sombre.