La reprise de la normalisation entre le Maroc et Israël, concomitante à la reconnaissance du Sahara marocain par les États Unis d’Amérique, a généré une onde de choc à l’encontre des visées expansionnistes de l’Algérie sur le Sahara marocain.
L’Algérie, arbitrairement hostile aux droits historiques du Maroc sur ses provinces sahariennes, est le principal soutien du mouvement de guérilla terroriste, le Polisario, sur les plans militaire, politique et économique. Naguère porté par le socialo- communisme en vogue, le Polisario est depuis de nombreuses années en phase d’amoindrissement et son isolement international grandissant le révèle dans l’inanité et l’incongruité de ses revendications.
Grâce à une campagne diplomatique intense et fructueuse initiée par le Roi Mohammed VI, de nombreux pays de l’Afrique subsaharienne ont récemment reconnu le Sahara marocain et y ont même ouvert des consulats. Dans cette mouvance, la reconnaissance américaine figure en événement crête tant il est vrai qu’elle émane de la première puissance mondiale, chef de file des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, titulaire du droit de véto.
Cette adhésion américaine à la logique de la reconnaissance du Sahara marocain a plongé l’Algérie dans un profond désarroi. Son déchaînement médiatique contre le Maroc et Israël, oscillant entre le grotesque dévergondé et le vertige paranoïaque, est symptomatique de la précarité larvée d’une République algérienne captive de son système politique androgyne composé de civils inféodés à une secte de généraux.
Ainsi, l’attribut « sioniste « , prédication écornée par les antisémites déguisés en anti sionistes, que la presse algérienne confère vicieusement au Maroc, porte en elle les germes de radicalisation susceptibles d’inciter à la haine du juif, voire à son meurtre, comme ce fut le cas à Toulouse et à Paris.
Dès le point de départ, en l’occurrence la paix inaugurale entre l’Egypte et Israël, le Roi du Maroc Hassan II, intercesseur visionnaire et inlassable prophète du rapprochement entre les fils d’Abraham, aura soutenu ce tournant historique de toute la puissance de sa conviction.
Dans son illustre sillage, Sa Majesté Mohammed VI, poursuit avec audace et une intarissable inspiration son œuvre d’édification de la paix entre les peuples.
La Constitution de 2011, promulguée par Mohammed VI dans la tourmente et le chaos du Printemps Arabe, est un chef-d’œuvre fédérateur des identités multiples du Maroc qui se fondent en une identité nationale suprême – la Marocanité- puissant facteur de cohésion par où l’arabe, le berbère, le juif, le chrétien se reconnaissent dans le même être collectif. Il en résulte un vécu d’équilibre et de modération, conciliateur et unificateur que bien peu de peuples auront réussi à générer.
Dans ce contexte, l’Algérie se situe dans le pôle diamétralement opposé. C’est une société fracturée, exsangue par de longues années de guerre civile particulièrement meurtrière, une république toujours indécise entre gouvernance civile et militaire.
Dans ses structures mêmes, l’Algérie ne peut se hisser aux enjeux actuels et rejoindre le camp de la réconciliation et de la paix. Pour ces mêmes déficiences inhérentes à son histoire mouvementée, sans trop de scrupules, elle retourne son aliénation et sa frustration contre la monarchie marocaine, socle de stabilité multi séculaire, et contre un Israël à la recherche de la paix avec l’ensemble du monde Arabe.
Le possible d’une thérapie algérienne, la guérison généralisée de l’Algérie de ses maux issus du long tunnel du colonialisme, de la guerre civile, d’un mode de gouvernance frelaté, des fissures identitaires, réside dans sa réconciliation nécessaire avec le Maroc et dans l’adoption de son modèle de coexistence comme feuille de route.
Ainsi pourra-t-elle émerger vers la paix, celle du proche, à l’intérieur de son territoire national, et celle du lointain, dans sa région et son voisinage immédiat.
En définitive, il n’y a de paix dans la complétude que dans la paix avec le proche et le lointain, selon média israélien.