Le conseiller pour les questions mémorielles du président algérien Abdelmadjid Tebboune s’est ridiculisé en déclarant que la France, ancienne puissance coloniale, a propagé l’analphabétisme en Algérie.
« La France coloniale a œuvré pour répandre l’analphabétisme en Algérie », a accusé Abdelmadjid Chikhi, directeur des Archives nationales. D’après les médias, il a souligné, en citant « les historiens », sans les nommer, qu’au début de la colonisation française, en 1830, « le taux d’analphabétisme n’approchait pas les 20% de la population ».
« Pendant les trente premières années de colonisation, la France avait éliminé les personnes qui lisaient et qui écrivaient. Il s’en est suivi l’ère du pillage », a accusé M. Chikhi qui s’est exprimé samedi lors d’une « Journée du savoir », organisée au centre des archives à Alger.
Par ailleurs, le ministre algérien du Travail, Hachemi Djaaboub a affirmé que la France était « l’ennemi traditionnel et éternel » des Algériens.
Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, qui a engagé une démarche de réconciliation, jalonnée de gestes symboliques comme l’ouverture des archives de la guerre, en vue du soixantième anniversaire de l’indépendance algérienne en 2022, a qualifié « d’inacceptables » les propos du ministre algérien Hachemi Djaaboub.
Le régime algérien brandit toujours la carte anti-française chaque fois qu’il est confronté à un problème sociétal interne. La junte militaire du général Saïd Chengriha, par le biais de ses marionnettes, accuse la France de soutenir le mouvement algérien de protestation Hirak.