L’incident avait provoqué de vives réactions de la part de divers partis politiques, organisations et organes de la société civile, qui ont appelé les autorités à renforcer leurs interventions pour étendre le contrôle de l’État et éliminer le terrorisme, qui continue de tuer des civils dans de vastes régions du pays, malgré la présence de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), qui a exprimé son soutien au peuple malien.
L’attaque a été perpétrée contre des civils près du village de Songho, sur la route Songho-Bandiagara, dans le centre du pays.
Plus de 30 civils ont été tués et 17 autres ont été blessés dans cette attaque perpétrée vendredi dernier.
Le président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, a décrété trois jours de deuil national à compter de dimanche, en hommage aux victimes de cette attaque « terroriste ».
Par ailleurs, deux explosions ont ciblé dimanche un camp de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) à Gao, dans le nord du pays, occasionnant des dégâts matériels, selon l’armée française qui n’a pas précisé l’origine des explosions.
sur les réseaux sociaux, la Minusma a annoncé que plusieurs camps de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma), situés à Gao, Ansongo, Menaka et Kidal au nord du Mali, ont été visés par des tirs de roquettes, sans faire des victimes.
Dans un tweet, la mission onusienne a déclaré, lundi, avoir a été victime des tirs indirects des roquettes ou de mortiers à Ménaka au nord du Mali.
« Ce matin 6 décembre courant vers 6 heures, le camp partagé de la MINUSMA de Ménaka a été la cible de tirs indirects (roquettes ou mortier) sans faire de victime ni de dégâts matériels », a indiqué la Minusma.
En outre, elle a affirmé qu’une attaque aux mortiers a visé dimanche aux environs de 6 heures le camp de la MINUSMA à Gao ajoutant que celui d’Ansongo a aussi été victime des mortiers, sans faire de victimes.
Cependant, la mission onusienne indique que deux Casques bleus ont été blessés par un engin explosif improvisé samedi à Tassiga dans le cercle d’Ansongo dans la région de Gao.
Le Mali, depuis 2012, est le théâtre des opérations terroristes de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique, ainsi qu’aux affrontements des milices autoproclamées d’autodéfense et des bandits.