Après une attaque de drone meurtrière contre un camp de déplacés dans le nord-ouest du Tigré, région du nord de l’Éthiopie, les organisations humanitaires ont décidé de suspendre leurs activités.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), le raid aérien mené le vendredi, dans la zone de DEDEBIT, aurait fait « des dizaines de victimes civiles, dont des décès ».
Les rebelles tigréens font état de 56 morts et une centaine de blessés, accusant le gouvernement éthiopien d’avoir mené cette attaque.
« L’intensification des frappes aériennes est alarmante », juge Ocha, qui doit suspendre ses activités dans cette région du Tigré où déjà le manque de matériel médical et de carburant « perturbe gravement la réponse aux blessés et a conduit à l’effondrement presque total du système de santé ».
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU rappelle « une fois de plus à toutes les parties au conflit qu’elles doivent respecter leurs obligations en vertu du droit humanitaire international ».