Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a fermement condamné l’attentat contre le convoi de la mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali qui a tué trois casques bleus sénégalais.
Par ailleurs, le chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et le gouvernement malien ont condamné cet attentat à la mine artisanale.
Cette attaque qui s’est déroulé le mardi, près du village de Songobia (centre du Mali), a également fait cinq blessés graves.
« Je condamne fermement cette attaque », a déclaré le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Mali et chef de la MINUSMA, El-Ghassim Wane.
Les attentats visant les forces de maintien de la paix peuvent « constituer des crimes de guerre » au regard du droit international, a tenu à rappeler El-Ghassim Wane mettant l’accent sur la nécessité de tout mettre en œuvre pour « identifier et traduire en justice les auteurs d’actes hostiles contre la MINUSMA ».
Il a réaffirmé l’engagement de la mission à « continuer à œuvrer en faveur de la sécurité et de la stabilité au Mali », en appui aux efforts des autorités maliennes et des autres acteurs concernés.
« La mort tragique de trois casques bleus dans la région de Bandiagara ce jour, a profondément attristé notre pays. Tout en condamnant cet acte barbare, le Mali présente ses condoléances à la MINUSMA, au gouvernement et au peuple du Sénégal », a pour sa part, déclaré sur Twitter le ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération international.
En janvier dernier, le secrétaire général de l’ONU avait indiqué dans un rapport que 165 Casques bleus avaient été tués et 687 blessés dans des actes hostiles depuis juillet 2013 au Mali. Il y dénombrait au total 548 attaques de bombes artisanales ayant fait 103 morts et 638 blessés parmi le personnel en tenue.