Trois soldats israéliens ont été tués samedi par un policier égyptien, près de la frontière d’Israël avec l’Egypte. L’assaillant a été abattu, selon un porte-parole militaire.
« L’incident à la frontière égyptienne est grave, nous avons transmis un message clair aux autorités égyptiennes et nous attendons que l’enquête conjointe avec l’Egypte soit méticuleuse et arrive à une conclusion », a déclaré dimanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Selon la version de l’armée égyptienne, un « membre de (leurs) forces de sécurité pourchassant des trafiquants de drogue », a traversé un point de contrôle entre les deux pays. Il s’en est suivi un « échange de tirs ayant fait trois morts côté israélien » en plus de la mort de l’Egyptien.
Samedi matin, les corps de deux soldats israéliens, tués par balles, avaient été découverts à un poste de garde, près de la base militaire de Harif, à une centaine de km au sud de la bande de Gaza, près de la frontière avec l’Egypte, avait indiqué l’armée israélienne.
Une traque a été lancée à la recherche du tueur présumé, et « à midi », il a été localisé en territoire israélien, a indiqué l’armée dans un communiqué.
Dans des échanges de tirs, l’assaillant a été tué ainsi qu’un troisième soldat israélien, Ohad Dahan, âgé de 20 ans, précise le texte.
Les deux soldats tués dans la première attaque étaient Lia Ben Nun, une femme de 19 ans, et Ori Izhak Iluz, âgé de 20 ans, a ajouté l’armé.
Un quatrième soldat israélien, un sous-officier, a été légèrement blessé et évacué vers un hôpital.
Les trois victimes israéliennes sont inhumées ce dimanche dans leurs villes respectives, a annoncé l’armée.
Dans un communiqué, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi, a souligné que l’armée mène « une enquête approfondie en collaboration avec les forces armées égyptiennes ».