Les Forces loyalistes ont repoussé une incursion des rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), la nuit du 24 au 25 septembre, dans le village de Kikingi, à Beni, au Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, a indiqué une source militaire à l’agence de presse congolaise (ACP).
« (…) dans la nuit du 24 au 25 septembre 2023, un groupe des djihadistes ADF-MTM en provenance de la ferme de Maman Nono, ont fait l’incursion en chefferie de Watalinga dans le village de Kikingi. Les Forces armées de la RDC (FARDC) sont intervenus en temps réel pour mettre hors d’état de nuire », a déclaré le porte-parole des opérations sokola1 grand Nord, le capitaine Antony Muwalushay, cité par l’Agence congolaise de presse ACP.
« L’armée congolaise avec l’appui de nos partenaires ougandais (Updf), sommes engagés pour mettre hors d’état de nuire ce petit groupe des terroristes qui ont fait incursion dans cette zone», a-t-il indiqué.
Le capitaine Antony Muwalushay a fait savoir que dans le rang des ennemis, un élément a été neutralisé et un autre a été capturé avec une arme AK 47 et deux chargeurs garnis qui ont été récupérés.
Il a précisé que deux corps des femmes toutes fauchées par les jihadistes dans leur fuite, ont été retrouvés après patrouille de combat et de fouille dans la zone, avant d’appeler la population à continuer de collaborer avec l’armée qui, selon lui, reste déterminée à ramener la paix à Beni, selon l’ACP.
Pour sa part, le président de la société civile de Ruwenzori, Meleki Mulala, a déploré que cette situation a occasionné les déplacements des habitants de la zone.
« Nous demandons à la population de rester vigilante, car les forces coalisées FARDC-UPDF sont sur la trace de l’ennemi », a-t-il dit.
« Plusieurs terroristes ADF-MTM sont en perte de vitesse et opèrent en petit groupe dans les agglomérations à la recherche des médicaments et nourriture », rapporte l’agence, ajoutant que dix ex-otages des terroristes ADF-MTM libérés grâce à la pression exercée sur l’ennemi à Beni, avaient été remis au début de septembre par les FARDC, à la société civile du territoire.