La France, soutenu par Berlin et Rome, plaide en faveur de la mise en place de sanctions européennes visant des hauts responsables du Hamas palestinien, selon Laurence Boone, la secrétaire d’État chargée de l’Europe.
Les États-Unis ont déjà annoncé des sanctions en octobre contre une dizaine de membre importants ou cadres du Hamas installés à Gaza, au Soudan, en Turquie, en Algérie et au Qatar, impliqués dans le financement du groupe terroriste palestinien.
Actuellement, l’Union européenne ne condamne que l’organisation dans son ensemble, classée comme une organisation « terroriste » par les 27 membres.
L’approche proposée par Paris serait de cibler spécifiquement certains individus. Ces sanctions, principalement financières, pourraient prendre la forme d’un gel des avoirs.
La France envisage également d’appliquer des sanctions similaires à celles contre des personnes liées au Hamas ou à son allié, le Hezbollah libanais pro-iranien, à l’instar des sanctions visant des entités iraniennes impliquées dans la fabrication de drones explosifs utilisés en Ukraine.
La guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée en octobre, a récemment abouti à un accord pour une trêve humanitaire à Gaza et la libération d’otages en échange de Palestiniens détenus en Israël.