Au Salon mondial de la défense, qui s’est tenu du 04 au 08 février à Riyad, l’atmosphère était marquée par l’échec du général Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale algérienne (ANP).
Bien que la visite ait été décrite comme « officielle », aucune invitation formelle n’avait été émise par les autorités saoudiennes, et la durée de la visite n’était pas définie. Le cadre de la visite était le Salon mondial de la défense, où Chengriha était présenté comme le représentant du président algérien.
Après dix jours passés en Arabie saoudite sans rencontrer le prince héritier, Chengriha est rentré à Alger pour assister à une réunion présidée par Abdelmadjid Tebboune le 12 février.
Cette déception aurait poussé le Général Saïd Chengriha à exprimer son mécontentement en refusant de se rendre à La Mecque. Cette attitude a choqué les responsables saoudiens qui n’avaient jamais rencontré une telle hostilité ou rebuffade de la part d’un pays musulman.
Il espérait obtenir une audience avec MBS pour discuter des problèmes géopolitiques, notamment l’appui des Émirats arabes unis au Maroc contre les soi-disant intérêts algériens dans la région.
Le refus de Mohammed ben Salmane d’employer le terme « Sahara occidental » pour désigner le Sahara du Maroc, ainsi que son soutien indéfectible à ce pays, a sûrement ajouté à la frustration de Chengriha et son régime qui soutient les groupes terroristes jihadistes dans le Sahel ainsi que le groupe terroriste Polisario dans le nord de l’Afrique avec l’aide de l’Iran.