Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées et d’autres blessées lors d’une attaque menée par des hommes armés dans le centre-nord du Burkina Faso. L’incident, survenu samedi, a été qualifié de « lâche » et de « barbare » par Rimtalba Jean Emmanuel, ministre burkinabè de la Communication, qui a dénoncé ces « hordes de criminels » s’en prenant « sans distinction » à des femmes, des enfants, des personnes âgées et des hommes.
Suite à cette attaque tragique, quatre ministres et le Chef d’État-major des armées se sont rendus dimanche à Kaya, où la plupart des blessés ont été évacués. Kaya se situe à environ 45 kilomètres du village de Barsalogho, où l’attaque a eu lieu.
Accompagné des ministres de la Sécurité, Mahamadou Sana, de la Santé, Jean-Claude Kargougou, et du général de brigade Célestin Simporé, Chef d’État-major des armées, le ministre et porte-parole du gouvernement a affirmé être venu avec une délégation pour exprimer la solidarité du président burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré, envers les victimes de cette attaque terroriste.
En réponse à l’attaque, le gouvernement a appelé les Burkinabè à se rassembler derrière les forces de sécurité. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a affirmé : « Plus que jamais, le peuple burkinabè doit rester uni autour de nos forces de défense et de sécurité pour contrer les desseins malveillants de ces terroristes, qui cherchent uniquement à affaiblir notre pays et nous asservir».
Le ministre de la Sécurité, Mahamoudou Sana, a exprimé sa consternation face au fait que, malgré une riposte et un soutien aérien, des civils ont perdu la vie. Il a également précisé que des militaires et des volontaires pour la défense de la patrie ont été tués, sans fournir de chiffres exacts.