Le rôle de l’Algérie dans la politique tunisienne actuelle suscite des débats, en raison de la forte influence dirigé par le général Saïd Chengriha et de l’Iran, sur le président tunisien Kaïs Saïed.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Kaïs Saïed en 2019, la Tunisie traverse une période d’instabilité politique et économique, marquée par une crise de gouvernance et des tensions répressives internes.
Le président tunisien Kaïs Saïed a cherché de se rapprocher de l’Algérie, d’abord pour obtenir un soutien diplomatique, mais aussi pour sécuriser un appui économique et militaire, selon des diplomates occidentaux.
Le rapprochement entre l’Iran et l’Algérie, sous la direction du général Saïd Chengriha, ont vu dans la situation tunisienne, une opportunité d’exercer une influence accrue en Afrique.
L’Algérie, avec ses services de renseignement et sécuritaires, joue un rôle central dans la répression en Tunisie, renforçant ainsi l’emprise sur les décisions du gouvernement tunisien.
Sur le plan diplomatique, le régime de Chengriha qui dépasse le président Abdelmadjid Tebboune, a orienté la Tunisie vers une posture plus favorable sur des dossiers sensibles, comme la question de la Libye pour éviter que la Tunisie ne revendique ses territoires en Algérie, et de ne pas s’allier à des puissances étrangères ou à des pays démocratiques.
Selon les analystes, en Algérie, un pouvoir antisémite contre l’état juif d’Israël, raciste contre les africains, a un rôle dans l’orientation de la Tunisie vers des positions géostratégiques et idéologiques proches de celles de l’Iran.