Des sources régionales ont annoncé hier mercredi la mort de Hacène Ould Khalill, plus connu sous le nom de Jouleibib, tué par l’armée française. De nationalité mauritanienne, l’homme était le numéro deux du groupe des « Signataires du Sang« , responsable de l’attaque du site gazier d’In Amenas en Algérie en janvier dernier.
Jouleibib a trouvé la mort dans une opération menée par l’armée française dans la région de Tessalit, dans le nord-est du pays. Deux autres terroristes auraient été tués au cours de l’opération qui a permis aux soldats français de détruire un véhicule et de récupérer des documents. Un téléphone satellitaire susceptible de renfermer de précieuses informations figure également parmi les prises des militaires. L’état-major des armées françaises à Paris n’a pas confirmé ces informations qui rejoignent pourtant une de ses précédentes annonces. L’amiral Edouard Guillaud, le chef d’état-major des armées françaises avait en effet annoncé une opération spéciale des forces françaises menée dans la nuit du 13 au 14 novembre.
Cette opération menée contre pick-up dans le désert, à entre 200 et 250 kilomètres à l’ouest de Tessalit, avait permis de neutraliser plusieurs membres d’Al-Qaïda et de saisir du matériel. S’il s’avérait que Jouleibib fait effectivement partie des pertes terroristes, cette opération serait un coup dur porté à l’organisation créée par Mokhtar Belmokhtar à son départ d’AQMI l’an dernier. En plus d’être son porte-parole, Jouleibib s’occupait de l’intendance du groupe.
Selon des sources sécuritaires maliennes et le service de communication de l’Opération Serval, trois autres soldats ont eu moins de chance après que leur véhicule a sauté sur une mine, mercredi vers 1heure du matin à Kidal. Blessés, les militaires ont été évacués vers la localité de Gao, mais leurs vies ne seraient pas en danger.