Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté jeudi une déclaration présidentielle, préparée par le Maroc, qui réaffirme son engagement à faire face aux défis politiques et de sécurité dans le Sahel africain ainsi qu’aux questions humanitaires.
Le Secrétaire général Ban Ki-moon a profité de cette occasion pour rappeler la menace sécuritaire que représentent le terrorisme et toutes les autres formes transnationales de crime organisé dans la région. Il a personnellement pu le constater lors de sa visite le mois dernier, en compagnie du président de la Banque Mondiale Jim Yong Kim au Mali, au Niger, au Burkina Faso et au Tchad. Cette visite leur avait permis de faire des annonces de financement pour soutenir des priorités importantes en matière de développement national et régional et pour faire face à d’autres défis complexes et spécifiques dans les domaines de la sécurité et de la résilience.
La sécurité alimentaire est également en cause avec plus de 11 millions de personnes mourant de faim dans la région et plus de 5 millions d’enfants souffrant de malnutrition, selon les données des Nations unies. La région souffre également des effets négatifs des changements climatiques et écologiques avec trois sécheresses majeures en moins d’une décennie. Les donateurs qui soutiennent le Sahel ont été ardemment invités à poursuivre leurs efforts de manière à donner plus de chances de succès à la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations unies pour le Sahel.
Le Conseil de sécurité a une nouvelle fois appelé les pays du Sahel, de l’Afrique de l’Ouest, au Maghreb, à améliorer leur coopération et leur coordination interrégionales pour développer des stratégies complètes et efficaces en vue de lutter contre tous les facteurs d’insécurité.