RMC (Radio Monte Carlo) a annoncé jeudi, la fin de l’opération Serval au Mali pour le mois prochain ; information démentie quelques heures plus tard par l’état-major français des armées.
Le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées, a démenti l’information révélée, selon laquelle l’opération Serval prendra fin en mai, malgré un maintien dans le pays des militaires français pour une nouvelle opération militaire visant à lutter contre le terrorisme.
Cette opération devrait mobiliser plusieurs pays de la région tels que le Niger, le Tchad, le Burkina Faso et le Mali. L’opération Serval reste d’actualité, même s’il est vrai qu’elle a évolué avec le temps. Elle est entrée en vigueur depuis les élections législatives maliennes tenues à la fin de l’année dernière, dans sa troisième phase consistant à un transfert de pouvoirs du dispositif de lutte anti-terrorisme, aux partenaires régionaux africains de la France. Les deux premières phases concernaient le blocage de l’offensive djihadiste entre janvier et mars 2013 et la réduction des poches de résistance terroristes.
En dehors de la réduction des effectifs des soldats français dans la région au profit d’une montée en puissance des armées africaines, le dispositif militaire français en Afrique devrait évoluer avec une mobilisation de 3 000 militaires à la fin de l’année. Ils seront répartis entre deux bases opérationnelles avancées qui doivent être mises en place à Abidjan, en Côte d’Ivoire et à Djibouti et de deux pôles opérationnels de coopération à installer à Dakar, au Sénégal et à Libreville au Gabon.
Selon l’état-major français des armées, le centre de commandements de ces structures sera unique et basé à Ndjamena, au Tchad.