Les groupes rebelles du nord-Mali ont résolu d’évoluer dans le même diapason en vue de mieux défendre la cause de l’Azawad pendant le déroulement du dialogue inter-malien qui se déroule actuellement à Alger.La deuxième phase de négociations entre Bamako et les groupes armés maliens a débuté le 1er septembre et doit se poursuivre jusqu’à une date indéterminée.
L’entame du dialogue inter-malien, qui avait eu lieu du 17 au 24 juillet à Alger, a été couronnée par la signature de deux documents comportant la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d’Alger et une déclaration de cessation des hostilités entre le gouvernement du Mali et six mouvements politico-militaires du nord de ce pays.
Le but de ces négociations consiste à parvenir à une solution globale du conflit qui secoue cette zone du pays depuis 2012.Une crise politico-militaire a frappé aux portes du Mali depuis la période susvisée, suite à l’offensive lancée par les rebelles Touaregs du MNLA et des groupes jihadistes alliés à Al-Qaïda.
Bien qu’en grande partie délogés par l’intervention militaire internationale menée sous l’impulsion de la France en 2013, ceux-ci poursuivent leurs activités terroristes dans la région.
Ainsi, en l’espace de deux semaines, la mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) a-t-elle été victime d’attentats dont le dernier date du dimanche 14 septembre 2014. Un soldat de la mission, de nationalité tchadienne, a été tué et quatre autres blessés, suite à l’explosion d’une mine, au passage de leur véhicule.
Si les rebelles du nord disent parler d’une même voix pour l’Azawad, les activités qui se déroulent sur le terrain rendent peu crédible leur affirmation.