Un drame s’est produit mardi, à Conakry, capitale guinéenne lors du déroulement du match Côte d’Ivoire/Guinée.
Menée en première mi-temps par les joueurs guinéens, l’équipe ivoirienne s’est ressaisie en seconde mi-temps pour égaliser.Cette dernière n’a pas su calmer les ardeurs des supporters dont l’un deux a lancé une grenade dans un espace public, faisant au moins un mort et plusieurs spectateurs blessés.
A l’heure où les gouvernements africains sont tiraillés par le développement du terrorisme, la passion suscitée par le football chez les fans, donne à réfléchir en ce qui concerne la sécurité, et le déficit de ressources énergétiques, notamment l’électricité qui inquiète aussi les autorités nationales. C’est ainsi qu’un incendie, dû à un court-circuit qui s’est déclaré mardi, a fait des dégâts matériels importants dont seize conteneurs sont partis en fumée.
Pour revenir au football, le drame qui s’est produit a fait autant de victimes par défaut de courant dû à la mauvaise alimentation électrique qui a entraîné un déplacement massif des habitants de leur maison afin de suivre en direct le match entre la Côte d’Ivoire et la Guinée. Ce rassemblement, certes chaleureux, n’a pas facilité la vigilance des forces de l’ordre au point que l’auteur de l’explosion est toujours en cavale.
Conakry reste sous le choc des deux événements ci-dessus évoqués. Le gouvernement entend mettre en place les mesures pour renforcer la sécurité et réparer les dommages causés aux victimes.
Au-delà des frontières guinéennes, les récents événements attirent l’attention des dirigeants des pays de la sous-région et les organisateurs de la Coupe d’Afrique des Nations en matière de sécurité.