Face à la menace terroriste, le Maroc multiplie ses actions et opérations pour assurer la sécurité à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières.
En effet, les régions nord-africaine et sahélo-saharienne sont confrontées aux pires dangers de leur histoire, incarnés notamment par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), le présumé «Etat islamique» et son pendant algérien «Jund Al Khilafa », sans oublier la flambée terroriste que connaît la Libye.
Ainsi, le Royaume chérifien collabore à deux niveaux avec des partenaires différents pour répondre aux défis que pose le développement du terrorisme, notamment dans la zone du Sahel.
D’un côté, le Département algérien du renseignement de la sécurité (DRS) et la Direction générale des études et de la documentation marocaine (DGED) coopèrent « pour dynamiser l’échange des informations concernant les menaces terroristes ».
De source officielle, Rabat s’intéresse à toutes les informations sur les Marocains liés à AQMI dans le Sud algérien ou dans le Sahel, alors qu’Alger penche plus pour la compétence de son voisin en matière de pistage des financements du terrorisme en Europe et entre le Maghreb et l’Europe.
De l’autre côté, le Sud du Maroc accueille en ce moment une activité de formation militaire qui regroupe sept pays. Elle vise à mettre l’accent sur le renforcement des capacités militaires conjointes en y intégrant les protocoles assimilés tout au long de la formation.
Lancé hier lundi 2 février 2015, ces manœuvres militaires internationales, d’une durée d’une semaine, rentrent dans le cadre de la première phase des exercices supervisés par les États-Unis en Afrique pour l’année 2015 selon un communiqué de l’ambassade américaine au Maroc.
En résumé, le pays du Roi Mohammed VI se donne les moyens d’assurer la sécurité à l’intérieur de ses frontières, voire même au-delà.