L’agence de presse Lana, proche du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, a rapporté lundi la mort de cinq soldats des forces loyalistes à Benghazi (est) lors d’heurts avec des éléments du groupe Etat Islamique (EI) et de l’explosion d’une mine.
Cet organe de presse a évoqué, tout en citant le porte-parole militaire Miloud Zouai, la mort survenue lundi d’un commandant des Forces spéciales, Imad el-Jazaoui, et les blessures de trois de ses soldats « à la suite de l’explosion d’une mine dans le secteur de Laythi » dans le centre de la ville de Benghazi. D’après la même source, ce responsable militaire est mort pendant qu’il perquisitionnait une maison du secteur de Laythi. Plus tôt dans la même journée, l’agence Lana avait également fait état de la mort survenue dimanche de quatre militaires de l’armée libyenne et des forces alliées alors que 22 autres avaient été blessés lors d’affrontements violents dans le secteur de Hawari, les opposant à la branche locale du groupe EI. Et de préciser que « des affrontements violents avec des armes de tous types se poursuivent entre l’armée et les groupes terroristes » dans le même secteur. Ce groupe de presse a cité une source militaire selon laquelle les forces loyalistes ont avancé dans ce secteur situé à un millier de kilomètres à l’est de la capitale libyenne, Tripoli.
Pour rappel, Benghazi était à l’origine de la révolution ayant abouti au déclin du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Mais, depuis plus d’un an, cette ville est le théâtre de combats récurrents opposant les forces loyalistes aux groupes armés, dont les radicaux d’Ansar Asharia, un mouvement proche d’Al-Qaïda, et l’organisation de l’EI, active dans le pays depuis 2014.