Un large dispositif sécuritaire a été déployé jeudi, par l’armée tunisienne tout le long de ses frontières avec la Libye, afin de parer à toute éventualité terroriste.
La Tunisie craint en effet de nouvelles opérations terroristes visant à déstabiliser les institutions et à intimider les citoyens, dans le but d’instaurer l’anarchie dans le pays. Pour le ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli, le danger émane essentiellement des organisations et des groupes armés présents en Libye.
Dans un communiqué diffusé en début de semaine, le ministère des Affaires étrangères avait déconseillé aux citoyens tunisiens de se rendre en Libye en raison de la dangereuse escalade sécuritaire dans ce pays voisin.
A l’approche de l’anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats Unis, les autorités avaient relevé le niveau d’alerte parmi toutes les forces de sécurité du pays. La crainte d’attentats terroristes sur le sol tunisien n’est pas à écarter, d’après des sources sécuritaires.
Par ailleurs, selon une radio privée locale, un extrémiste appartenant au groupe « Ansar Chariaa » qui avait été condamné à 2 ans de prison pour avoir pris part à l’attaque contre l’ambassade des Etats-Unis en 2012 à Tunis, a été arrêté lundi à Béja. L’extrémiste serait le leader d’Ansar Chariaa dans la région du Nord-Ouest.