Trois jours après les attaques meurtrières de Paris qui ont fait plusieurs dizaines de morts, les autorités françaises continuent à mener des perquisitions administratives, et ce sur tout le territoire français, une initiative destinée à comprendre le mode opératoire des terroristes ayant commis ces attentats mais aussi et surtout à mettre en échec d’autres éventuelles attaques terroristes.
Selon les propos tenus dans la nuit de dimanche à lundi par le chef du gouvernement français, Manuel Valls, les forces de l’ordre qui mènent ces perquisitions ont procédé à de nombreuses arrestations et réussi à saisir un grand nombre d’armes à feu, dont un lance-roquettes dans la ville de Lyon. Un homme soupçonné d’être derrière ces attaques terroristes a également fait l’objet d’un mandat d’arrêt international.
L’enquête actuellement en cours, est non seulement menée sur le territoire français, mais aussi et plus largement au niveau européen. La Belgique et l’Allemagne, deux pays dont les gouvernements respectifs ont procédé à plusieurs arrestations dans le cadre de cette enquête, participent activement à l’effort de recherche de suspects.
Plusieurs autres pays européens ont par ailleurs élevé leurs niveaux de vigilance afin de contrer toute tentative d’attaque terroriste sur leurs sols, à l’exemple de la Suisse, de la Grande Bretagne et de l’Espagne. Outre ces pays, d’autres nations à travers le monde ont également adopté des stratégies défensives en augmentant leurs niveaux d’alerte sécuritaire.
Le Maroc, qui inscrit sa politique de défense dans cette optique, a ainsi annoncé avoir démantelé lundi une cellule terroriste composée de quatre extrémistes basés à Beni Mellal, ville du centre du pays, à 300 km de Rabat. Dans le cadre de cette opération anti-terroriste, les autorités marocaines ont révélé que le chef de cette cellule entretenait une relation étroite avec des combattants marocains de l’Etat Islamique (EI), l’organisation terroriste ayant revendiqué un grand nombre d’attentats, dont ceux de Paris.