De nouvelles violences contre des touristes étrangers ont été enregistrées vendredi dans une station balnéaire de l’Est égyptien, un incident qui démontre une fois de plus la limite des mesures sécuritaires prises par le gouvernement égyptien pour lutter contre les actes terroristes récurrents.
Malgré le dispositif sécuritaire mis en place par le régime d’Abdel Fatah Al Sissi pour lutter contre les violences terroristes, le pays a été pris pour cible encore une fois par des éléments armés. Des sources sécuritaires ont confirmé vendredi que des assaillants avaient attaqué à l’arme blanche des touristes étrangers dans l’hôtel Bella Vista, dans la station balnéaire d’Hourghada, située sur les bords de la mer Rouge. Trois touristes ont étt blessés et l’un des deux assaillants abattu.
Cette nouvelle tentative qui avait visiblement pour objectif de provoquer un bain de sang, intervient au lendemain d’une autre attaque terroriste ayant visé des éléments de forces de l’ordre. Selon des officiels égyptiens, l’incident qui s’est produit jeudi a été mené par des inconnus qui ont lancé des pétards et tiré à la chevrotine sur des policiers gardant un hôtel de la capitale.
Ces attaques répétées illustrent la difficulté pour le gouvernement égyptien d’endiguer la vague de violence qui s’est emparée du pays depuis la chute du régime de Mohammed Morsi en juillet 2013, alors que les mesures sécuritaires ne sont pas toujours adaptées au contexte actuel.
Le pays fait face à des attaques régulières provenant de plusieurs mouvements différents. Le premier et le plus dangereux est l’organisation terroriste, dite Etat islamique (EI) qui a revendiqué de nombreuses attaques d’envergure, notamment dans le désert du Sinaï.
Mis à part cette organisation terroriste internationale dont les attaques ont fait en quelques mois plusieurs centaines de morts, d’autres groupuscules livrent une bataille sans merci au régime d’Al Sissi. C’est notamment le cas des partisans des Frères musulmans, qui mènent des opérations de guérilla visant principalement les forces de l’ordre.