La Banque Africaine de Développement (BAD) a annoncé vouloir apporter au Sénégal un concours financier de près de 1,2 milliard d’euros afin de soutenir le développement des infrastructures au niveau national et permettre l’émergence d’une transformation agricole.
Cette aide s’échelonnera sur la période 2016-2020 et servira, entre autres, à financer un plan de développement initié par le gouvernement sénégalais dans le monde rural en 2015. Dénommé le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), ce plan vise principalement à offrir un soutien à la transformation agricole au Sénégal.
L’aide financière de l’institution panafricaine n’est toutefois pas la seule, puisque la BAD a également accordé un soutien budgétaire de près de 45 millions d’euros au gouvernement afin de soutenir le Plan Sénégal Emergent (PSE).
La BAD est l’un des principaux bailleurs de fonds internationaux du Sénégal. Plusieurs accords financiers ont d’ailleurs été conclus par le passé entre les différents gouvernements sénégalais et la Banque panafricaine.
Ainsi de nombreux accords financiers ont été conclus pour le développement des infrastructures de transports, des nouvelles technologies de l’information ou encore des énergies.
A chaque nouvel appui financier, la BAD cible un domaine précis auquel elle alloue un budget prédéterminé. Au total, la BAD a financé au moins 95 projets nationaux au Sénégal depuis 1972, date de la signature du premier soutien financier. Ces différents appuis ont une valeur totale de 1200 milliards de Francs CFA, l’équivalent de 2 milliards d’euros.
Le Sénégal figure parmi les pays auquel la BAD apporte les plus importants soutiens financiers. Cette relation de confiance est due en partie aux rapports marqués par la fluidité et la transparence entre les deux parties. Le Sénégal s’engage en effet régulièrement à payer ses dettes envers la BAD, ce qui lui vaut d’être considéré comme l’un des bons élèves de l’institution panafricaine.