Le 8eme sommet extraordinaire de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) qui s’est tenu mercredi à Libreville, a débouché sur une série de mesures urgentes qui visent à lutter contre le terrorisme en Afrique Subsaharienne.
Placé sous la présidence du président gabonais Ali Bongo Ondimba, ce sommet a permis également de traiter différents sujets d’actualités, notamment les questions électorales au niveau de la CEEAC, la consolidation de la paix entre les pays de cette zone, l’intégration sous régionale, la sûreté et la sécurité maritime.
Différentes mesures ont ainsi été prises afin de renforcer la coopération multilatérale entre les pays de la CEEAC. Il s’agit notamment de l’établissement d’une zone de libre échange qui sera calquée sur la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Toutefois pour les observateurs, à côté de toutes les bonnes idées qui se sont dégagées de ce sommet, c’est l’hôte de la rencontre des chefs d’État CEEAC, Ali Bongo Ondimba qui en a le plus tiré profit. En effet, ce dernier a confirmé son pouvoir après son élection en septembre dernier dans un scrutin qui avait été fortement contestée par le candidat malheureux Jean Ping.
Ce dernier n’avait cessé de revendiquer la victoire malgré une défaite cuisante. Toutefois, une large partie de la communauté internationale avait tout de suite félicité Ali Bongo après sa victoire, alors que de rares pays se sont abstenus de tout commentaire.
Pour les spécialistes, l’organisation de l’évènement de mercredi s’inscrit dans l’optique de montrer à ces pays que malgré les nombreux troubles post-électoraux qui sont survenus au Gabon au cours des deniers mois, Ali Bongo jouit tout de même d’une notoriété certaine, notamment au niveau africain.