Les ministres de la santé des pays limitrophes de la République démocratique du Congo (RDC), qui se sont réunis lundi à Goma, en RDC, ont adopté un accord sur les mécanismes de collaboration et de communication transfrontalière sur la lutte contre la maladie à virus Ebola dans l’est de la RD Congo.
Les participants des différents pays de la RDC, d’Angola, du Burundi, de la République centrafricaine, de la République du Congo, du Rwanda, du Sud-Soudan, de l’Ouganda, de la République-Unie de Tanzanie et de la Zambie, lors d’une réunion organisée en partenariat avec l’OMS et le Centre africain de prévention et de lutte contre les maladies (CDC Afrique), se sont entendus sur un plan d’action commun pour intervenir en cas d’urgence.
La maladie à virus Ebola, déclarée en août 2018 par le gouvernement congolais, touche actuellement les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri. En juillet 2019, l’épidémie a été déclarée par le comité de règlement sanitaire de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme une urgence sanitaire de portée internationale.
Depuis le début de l’épidémie d’Ebola jusqu’au lundi 21 octobre 2019, quelque 2.171 personnes ont succombé à cette maladie et 1044 autres ont été guéries, selon le Comité national multisectoriel de la riposte à la maladie à virus Ebola.
Par ailleurs, la RDC se classe parmi les 11 pays du monde les plus touchés par le paludisme, selon les résultats d’une étude intitulée « Malaria Futures for Africa (MalaFA) » menée dans 19 pays, publiés mardi à Abuja au Nigeria.
Cette étude a ciblé le Cameroun, la RDC, la République du Congo et le Rwanda, quatre pays où le fléau du paludisme est important et où des politiques différentes sont en place pour lutter contre cette maladie, souligne-t-il, notant que « les personnes interrogées en RDC estiment que le pays est particulièrement pénalisé.
Car il doit lutter contre une importante épidémie d’Ebola tout en supportant le deuxième fardeau le plus lourd, celui du paludisme dans le monde ».