Le trafic de drogue est devenu une préoccupation majeure et une menace de plus en plus sérieuse en Afrique. Le développement phénoménal de ce fléau vient de s’ajouter à une kyrielle de maux dont souffre ce continent pauvre, sous-développé et bourré de tensions et de conflits.
Les circuits du narcotrafic se font et se défont au gré des aléas géopolitiques et des circonstances. Plus l’étau se resserre sur les narcotrafiquants, plus ceux-ci s’ingénient pour trouver des issues et acheminer leurs produits des zones de production aux lieux de consommation. En agissant dans la clandestinité, les réseaux narcotiques s’intègrent aux réseaux mafieux locaux. A que mesure que l’on s’achemine vers un état du non droit ou un no man’s land plus les infiltrations des réseaux de trafic de drogue de tous genres s’enracinent et se développent.
Ainsi, ce qui était synonyme de veine jugulaire du bien est devenu le circuit du mal. Les chemins jadis empruntés par les commerçants, les caravanes et les routards et qui ont été des plus profitables à l’humanité que ce soit en commerce, culture et en terme d’expansion de civilisation sont désormais utilisés pour les trafics de drogue.
Le trafic de drogue qui se chiffre à des sommes colossales et concerne de puissants intérêts a une capacité inouïe de développement de la corruption et des complicités dans des milieux propices, sous-développés et minés par les conflits et les guerres. Dans un climat d’indigence ambiante et d’absence de perspectives pour beaucoup de pays africains la tentation d’enrichissement illégal et rapide est très forte. Il faut dire aussi qu’en l’absence des conditions de paix, de sécurité et de démocratie les valeurs mafieuses prennent facilement le dessus.
Devenue la nouvelle plaque tournante de ce trafic, l’Afrique entre de plein pied dans « la cour de grands » du trafic de drogue. Elle fait désormais partie des circuits les plus prisés des réseaux très organisés traversant les continents, lesquels changent de tactiques et d’itinéraires au fur et à mesure que la vigilance s’intensifie et investissent d’autres cieux plus « cléments » et moins vigilants.
En effet, la région du Sahel n’échappe pas, elle aussi, à ce trafic qui lie ces derniers temps l’Amérique du Sud et l’Europe. Elle présente les caractéristiques « idylliques » pour les circuits des trafiquants. La situation des pays du Sahel et la précarité socio-économique et l’instabilité politique qui y règne, ainsi que les caractéristiques géographiques et l’étendu du désert, tous ces éléments facilitent grandement la tâche des narcotrafiquants qui s’ingénient à mettre à profit le chaos désertique et l’insécurité qui sévissent dans la région pour tracer leurs circuits et assurer l’acheminement de leurs cargaisons.
Bien qu’ils changent de temps en temps leurs itinéraires en fonction des conditions de chaque pays, le modus operandi des trafiquants est quasiment le même : ils passent par l'Afrique de l'Ouest et, via les grands déserts du Sahel, atteignent la Méditerranée par laquelle ils font acheminer la drogue en Europe grâce à des moyens sophistiqués et des engins ultrarapides. Pour gagner l’Europe, les narcotrafiquants investissent ainsi clandestinement pays de l’Afrique de l’Ouest et désert sahélien en infiltrant plusieurs pays de la région du Sahel, notamment la Mauritanie, le Mali, le Tchad et le Darfour.
Ce qui très inquiétant, c’est que non seulement les narcotrafiquants se servent des pays du Sahel comme passage de transit vers l’Europe mais également créent de nouveaux marchés nationaux et régionaux pour acheminer leurs produits et décharger leurs stocks.
Le développement de la consommation de drogue en tout genre est devenu plus que jamais un phénomène très alarmant qui menace et la sécurité des Etats et la santé publique et par conséquent freine le développement des pays de la région.
A cet effet, la lutte contre le trafic de drogue mérite un engagement collectif de la part de l’ensemble de la communauté internationale pour repérer les sentiers battus par les narcotrafiquants, cartographier leurs circuits et stratagèmes et les débusquer en mettant en place un dispositif de sécurité, de contrôle et de veille le long de ces nouveaux circuits du mal. Des efforts colossaux doivent être mis en place et des moyens substantiels doivent être fournis pour donner à la région son lustre d’antan et la délivrer des forces du mal.
Ainsi, ce qui était synonyme de veine jugulaire du bien est devenu le circuit du mal. Les chemins jadis empruntés par les commerçants, les caravanes et les routards et qui ont été des plus profitables à l’humanité que ce soit en commerce, culture et en terme d’expansion de civilisation sont désormais utilisés pour les trafics de drogue.
Le trafic de drogue qui se chiffre à des sommes colossales et concerne de puissants intérêts a une capacité inouïe de développement de la corruption et des complicités dans des milieux propices, sous-développés et minés par les conflits et les guerres. Dans un climat d’indigence ambiante et d’absence de perspectives pour beaucoup de pays africains la tentation d’enrichissement illégal et rapide est très forte. Il faut dire aussi qu’en l’absence des conditions de paix, de sécurité et de démocratie les valeurs mafieuses prennent facilement le dessus.
Devenue la nouvelle plaque tournante de ce trafic, l’Afrique entre de plein pied dans « la cour de grands » du trafic de drogue. Elle fait désormais partie des circuits les plus prisés des réseaux très organisés traversant les continents, lesquels changent de tactiques et d’itinéraires au fur et à mesure que la vigilance s’intensifie et investissent d’autres cieux plus « cléments » et moins vigilants.
En effet, la région du Sahel n’échappe pas, elle aussi, à ce trafic qui lie ces derniers temps l’Amérique du Sud et l’Europe. Elle présente les caractéristiques « idylliques » pour les circuits des trafiquants. La situation des pays du Sahel et la précarité socio-économique et l’instabilité politique qui y règne, ainsi que les caractéristiques géographiques et l’étendu du désert, tous ces éléments facilitent grandement la tâche des narcotrafiquants qui s’ingénient à mettre à profit le chaos désertique et l’insécurité qui sévissent dans la région pour tracer leurs circuits et assurer l’acheminement de leurs cargaisons.
Bien qu’ils changent de temps en temps leurs itinéraires en fonction des conditions de chaque pays, le modus operandi des trafiquants est quasiment le même : ils passent par l'Afrique de l'Ouest et, via les grands déserts du Sahel, atteignent la Méditerranée par laquelle ils font acheminer la drogue en Europe grâce à des moyens sophistiqués et des engins ultrarapides. Pour gagner l’Europe, les narcotrafiquants investissent ainsi clandestinement pays de l’Afrique de l’Ouest et désert sahélien en infiltrant plusieurs pays de la région du Sahel, notamment la Mauritanie, le Mali, le Tchad et le Darfour.
Ce qui très inquiétant, c’est que non seulement les narcotrafiquants se servent des pays du Sahel comme passage de transit vers l’Europe mais également créent de nouveaux marchés nationaux et régionaux pour acheminer leurs produits et décharger leurs stocks.
Le développement de la consommation de drogue en tout genre est devenu plus que jamais un phénomène très alarmant qui menace et la sécurité des Etats et la santé publique et par conséquent freine le développement des pays de la région.
A cet effet, la lutte contre le trafic de drogue mérite un engagement collectif de la part de l’ensemble de la communauté internationale pour repérer les sentiers battus par les narcotrafiquants, cartographier leurs circuits et stratagèmes et les débusquer en mettant en place un dispositif de sécurité, de contrôle et de veille le long de ces nouveaux circuits du mal. Des efforts colossaux doivent être mis en place et des moyens substantiels doivent être fournis pour donner à la région son lustre d’antan et la délivrer des forces du mal.